Quelle tenue champêtre porter à un mariage en tant qu’invité ?

On a reçu le faire-part, la date est cochée, le lieu sent déjà la glycine et la menthe écrasée. Reste à trouver quoi enfiler sans jurer avec l’ambiance, ni se transformer en déguisement bucolique.

Un mariage bohème ou champêtre, est tout sauf figé. L’idée, c’est d’avoir l’air d’être née dans une clairière, même si on a passé la veille à hésiter entre deux ceintures. Matières aérées, coupes souples, rien qui pique ou qui serre. On veut respirer !

Les robes longues fleuries - comme un après-midi de juin

  • Des fleurs, oui, mais pas façon rideau de grand-mère : pensez coquelicots floutés, roses sauvages ou petites pensées perdues dans du lin.

  • Le tissu ? Quelque chose qui froisse joliment : coton un peu usé, viscose souple, lin lavé.

  • Pour la forme : portefeuille qui danse autour des hanches, ou empire qui ne moule rien.

  • Selon le ciel, on alterne bretelles fines qui chatouillent les épaules ou manches ballons un peu bohèmes.

  • Côté couleurs, ça murmure : sauge, crème, pêche passée, argile.

Pas d’humeur robe ? Vive les combinaisons et les jupes qui tournent

  • Les combinaisons amples, genre palazzo, font un malheur (et on peut s’asseoir les jambes en tailleur sans souci).

  • Mix & match : jupe midi taille haute + blouse en broderie anglaise = accord parfait.

  • Des motifs ? Feuillage un peu rétro, pois qui dansent ou mini-jacquard léger.

  • Et pour ponctuer ? Ceinture en cuir vieilli, bouton en nacre oublié, galon crocheté comme un clin d’œil.

Les chaussures : jolies, oui, mais surtout confortables !

  • Talon épais ou compensé en corde pour ne pas s’enfoncer dans la pelouse.

  • Pour les plus sages : ballerines souples ou espadrilles à rubans.

  • Les couleurs font dans la discrétion : beige un peu chaud, camel tendre, crème.

Les accessoires : comme une brise dans les cheveux

  • Fleurs séchées en couronne, ou serre-tête en macramé noué comme un serment.

  • Bijoux discrets mais pas transparents : perles de rivière, or mat, petites pierres aux reflets lunaires.

  • Sac mini : osier usé, cuir végétal, broderie à peine décousue.

  • Pour le soir : un châle en gaze qu’on pourrait presque oublier sur une chaise, ou un kimono en soie effleurée.

Les matières qui respirent et les couleurs qui murmurent

  • Lavande fanée, jaune moutarde qui tire vers l’ocre, terre battue, gris brume.

  • Pas de synthétique qui colle : on veut du doux, du léger, du vrai.

  • On superpose sans empiler : un peu de broderie, un souffle de mousseline, une maille fine glissée sur les épaules.